Les
maladies cardio-vasculaires
LE
SYNDROME DE WOLFF-PARKINSON-WHITE
Définition,
Les symptomes
Comment
établir le diagnostic?
Le
traitement
TRAITEMENT
Lorsque l’exploration électrophysiologique montre que
la voie accessoire n’est pas trop perméable (ne conduisant
donc pas trop vite de l’oreillette vers le ventricule ou vice versa),
aucun traitement n’est institué. Les médecins traitent
uniquement les crises par des médicaments administrés par
voie intra-veineuse ou orale.
Ceci étant, de nombreuses
voies accessoires modifient leur période
réfractaire selon les conditions physiologique dans lesquelles
elles surviennent. Ainsi, la période réfractaire d’une
voie accessoire peut être considérablement abaissée
en cas de stress ou d'efforts par exemple, ce qui impose de considérer
toutes les voies accessoires comme potentiellement à traiter par
ablation.
En revanche, si la tachycardie peut dégénérer et être mortelle (surtout du fait de la présence d’une arythmie dans l’oreillette, rapidement transmise dans le ventricule), une ablation de la voie accessoire par méthode de radiofréquence (ou ablation "au chaud" ou "au froid") s’impose.
Positionnement
des sondes électriques dans le coeur: ablation d'un syndrome de
Wolff-Parkinson-White gauche. La sonde d'ablation est dans le ventricule
gauche.
La voie accessoire ("nerf")
cardiaque responsable
de la tachycardie est détruit par chauffage émis par un
courant de radiofréquence, ou par "cryo ablation". L'électrofulguration est très rarement utilisée de nos jours.
La principale difficulté réside
dans le fait qu'il faut d'abord localiser la voie accessoire avant
de l’ablater avec la
sonde, car en cas de mauvaise localisation c'est une structure physiologique
qui pourra être lésée au cours de l'ablation (comme
le nœud auriculo-ventriculaire par exemple). Dans certains cas
difficiles, la voie accessoire ne se trouve pas dans la partie droite
du cœur qui est accessible par les veines mais dans la partie gauche,
qui ne sera accessible que par une artère qu'il faudra
ponctionner. Cette technique est nettement plus dangereuse que
la technique qui consiste à ponctionner une veine, car elle peut également
se compliquer de maladies coronaires.
L'efficacité de cette
méthode avoisine les 90% mais dépend énormément
de la localisation de la voie accessoire et de l'opérateur.
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