STRESS & COEUR
Introduction
Qu'est-ce
que l'émotion pour le psychiatre?
La
personalité des personnes ayant de l'hypertension artérielle
Le
profil psychologique des personnes pouvant avoir une atteinte des artères
coronaires
Existe-t-il
des profils psychologiques "protecteurs" de la survenue de
maladies cardiovasculaires?
La
dépression et les maladies cardiovasculaires
Effet
du stress
Effet
de la
dépression sur les maladies cardiovasculaires
Effet
des maladies cardiovasculaires sur l'apparition d'une dépression
Impact
de la dépression chez les sujets présentant une maladie
cardiovasculaires et effet du traitement anti-dépresseur
Etude
de la relation entre l’existence d’un stress ou d’un
syndrome
dépressif et les maladies cardiovasculaires
Dr Pierre LAURENT, cardiologue
Responsable
médical du site e-Cardiologie
INTRODUCTION
Le stress fait partie intégrante de notre vie et de plus en plus
de personnes en sont atteintes, de même que le syndrome dépressif.
Nous avions à ce sujet
publié un document dans la revue "Pour la Science" en juillet 2003,
intitulé "les émotions
du cœur" dans lequel nous évoquions l’influence
qu’il peut y avoir entre le ressenti de nos émotions et
le système cardiovasculaire. Nous le savons bien, lorsque nous
avons un stress nous ressentons l’accélération de
notre fréquence cardiaque, notre pression artérielle s’élève
ce qui peut entraîner l’apparition de maux de tête
entre autres symptômes.
Il est donc indéniable qu’il existe une relation entre
les émotions et le cœur. De même, l’existence
d’un syndrome dépressif, de plus en plus souvent rencontré dans
la population générale, peut s’accompagner de modifications
de certains paramètres cardiovasculaires comme la fréquence
cardiaque qui a tendance a moins varier dans la journée et peut
rester élevée la nuit, ou encore la pression artérielle.
Ce sujet de la relation entre
le stress, le syndrome dépressif
et les maladies cardiovasculaires est passionnant et a intéressé de
nombreux médecins comme en témoignent le nombre de publications
scientifiques sur ce sujet. En effet, lorsque nous interrogeons la base
de données des publications médicales (le "medline"),
concernant la période de 1964 à 2006, nous constatons que
pas moins de 1829 articles en langue anglaises ont été publiés dans
des revues aussi prestigieuses que le "New England Journal
of Medicine", ou encore le fameux "Lancet"!
L’intérêt
de ce sujet ne repose pas tant sur la fréquence
du syndrome dépressif ou du stress que sur l’explication
physiologique qui peut être apporter pour interpreter cette interrelation.
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