NEWS
CARDIOLOGIE
Excès
de cholestérol
: traitement et importance du régime alimentaire
e-Cardiologie.com
- 24/02/2008
L'excès de cholestérol dans le
sang, aussi appelé dyslipidémie ou hypercholestérolémie,
est un facteur de risque cardiovasculaire. Le régime alimentaire
est un des éléments clés de la prévention
et du traitement.
Une grande majorité des personnes interrogées dit avoir
connaissance d’un
taux élevé de cholestérol dans le sang depuis moins
de 6 mois (31,6%) ou plus de 5 ans (31,3%). Ce taux est de plus de 1,8
gramme/litre pour 48,9% des personnes interrogées.
Bien qu’une
majorité de personnes dit avoir été conseillé sur
la mise en place d’un régime alimentaire pauvre en graisses
par leur médecin traitant (72%), seulement 48% d’entre eux
affirment appliquer ce régime. Ce résultat n’est
pas influencé par le sexe mais plutôt par le niveau de cholestérol
dans le sang et son ancienneté : plus il est élevé et/ou
ancien et plus le régime est suivi. De plus, 27,6% des personnes
interrogées déclarent que leur médecin traitant
ne leur a jamais conseillé de réaliser un régime
alimentaire pauvre en graisses.
En ce qui concerne le traitement contre
le cholestérol, 45,8%
des personnes interrogées déclarent suivre un traitement.
Ce taux est nettement plus élevé chez les hommes (50,5%)
par rapport aux femmes (40,3%), sachant que les hommes sont en moyenne
plus âgés que les femmes dans cette enquête (50,8
ans versus 46,5 ans). Mais surtout, le taux de personnes traitées
varie en fonction de l’ancienneté de l’hypercholestérolémie :
17,2% des personnes ayant connaissance depuis moins de 6 mois de leur
taux de cholestérol élevé sont traités, contre
74,2% pour ceux qui en sont informés depuis plus de 5 ans.
Concernant
l’apparition de maladies cardiovasculaires (infarctus
du myocarde, accident vasculaire cérébral, artériopathie…),
11,8% des personnes interrogées disent avoir une maladie cardiovasculaire :
les hommes sont deux fois plus nombreux que les femmes (15,8% versus
7,04%). Par ailleurs, plus l’hypercholestérolémie
est ancienne, plus le taux de maladie est élevé (6,6% si
moins de 6 mois versus 17,2% si plus de 5 ans). Les personnes présentant
une maladie cardiovasculaire sont plus âgées (56,2 ans versus
47,9 ans), d’un poids plus important (80,8 kg versus 74,8 kg pour
une taille identique) et 83,5% d’entre eux sont sous traitement.
Une
majorité de ces personnes traitées par médicaments
contre le cholestérol signalent que leur médecin traitant
leur a déjà prescrit un régime (80,2%) et 53,4%
d’entre eux affirment appliquer strictement ce régime actuellement,
ce qui est un peu plus élevé par rapport à l’ensemble
de l’échantillon (48% en moyenne).
Les résultats de
cette enquête montrent clairement que l’excès
de cholestérol dans le sang représente un réel danger
par rapport à l’apparition de maladies cardiovasculaires,
comme en témoigne la relation entre l’ancienneté de
l’hypercholestérolémie et le taux de survenue de
maladies cardiovasculaires (6,6% si moins de 6 mois versus 17,2% si plus
de 5 ans).
De plus, cette enquête met en évidence
qu’une
majorité de
personnes ayant une hypercholestérolémie est informée
par son médecin traitant de la nécessité de réaliser
un régime alimentaire pauvre en graisse, mais seulement 48% des
personnes informées disent l’appliquer. Cela montre bien
qu’un effort doit être réalisé, au niveau du
médecin traitant mais également présentant une hypercholestérolémie.
Dans ce cadre, la lecture du site MangerMaigrir.fr, qui propose une méthode pour maigrir en mangeant équilibré, peut être
très utile.
Enfin, cette enquête montre clairement le
rôle que doit exercer
le médecin traitant ou le cardiologue, à la fois pour
conseiller une hygiène de vie adaptée à chaque patient.
Et, éventuellement,
choisir le moment opportun pour administrer et gérer un traitement
contre l’excès de cholestérol afin d’éviter
la survenue d’une maladie cardiovasculaire.
Enquête réalisée entre janvier
2004 et décembre 2007 auprès de 773
personnes qui ont fourni des fiches-réponses
complètes, dont 54% d'hommes
et 46% de femmes. Ceci témoigne du caractère relativement équilibré dans
la répartition par sexe de ce facteur de risque cardiovasculaire.
Les français sont une majorité à avoir participé à l'enquête
(80%), suivis par les personnes d’Afrique du nord et d’Afrique
(9,7%), les européens hors France (3,5%), les canadiens (1,8%)
et les personnes provenant d’autres pays du monde (4,1%). La taille
moyenne est de 169 cm, le poids moyen de 75,5 kg et l’âge
moyen de 48,8 ans.
Toutes les news cardiologie |