Les
facteurs de risque cardio-vasculaires
LE
DIABETE NON-INSULINODEPENDANT
Définition,
Quelques explications
Diagnostic
positif
Evolution
Traitement
TRAITEMENT
1 - But
Normaliser la glycémie
afin d'éviter les complications ou retarder leur évolution.
2 - Moyens
Le régime est le même
que celui du diabète insulino-dépendant.
L'exercice physique et le
traitement des facteurs de risque cardiovasculaire, surtout l'hypertension
artérielle et le taux élevé de lipides dans le sang.
Les hypoglycémiants
oraux: biguanides
(Glucophage®, Glucinan®, Stagid® par exemple) ou sulfamides hypoglycémiants
(Daonil®, Diamicron®, Glibénèse®, Glucidoral® par
exemple). Il existe également la classe des inhibiteurs de l'alphaglucosidase
(Glucor® par exemple).
Une nouvelle classe d’hypoglycémiant est apparue en 2007, celle
des « glitazones » (thiazolininediones), dont les principaux
médicaments sont à ce jour l’Avandia® et l’Actos®.
Bien sûr, des associations
médicamenteuses sont proposées
par l'industrie pharmaceutique, fréquemment basées sur une
association entre biguanides et sulfamides. Des associations entre biguanides
et « glitazones » sont également proposées.
Enfin, l'insulinothérapie
(administration d’insuline) peut être
utilisée lorsque les médicaments hypoglycémiants oraux ne
sont plus assez efficaces. Le mode de prescription sera similaire à celui
décrit dans la question du diabète insulino-dépendant.
3 - Indications
- Le régime se doit
d'être hypocalorique et amener le sujet obèse à maigrir.
- En cas d'échec du
régime seul, on préférera les biguanides en cas d'obésité,
les sulfamides en son absence. Bien souvent, il faudra associer les 2
produits. Le premiers favoriseraient l'action de l'insuline au niveau
des récepteurs et sont un facteur d'acidose lactique. Les seconds
stimulent la sécrétion d'insuline et leur intolérance
est représentée par les épisodes d'hypoglycémies.
Les posologies doivent être réduites chez le sujet âgé
et l'insuffisant rénal.
- L'insulinorésistance
fréquente chez ces patients, notamment chez l'obèse, requiert
parfois des doses massives d'insuline si elle s'avère nécessaire
pour obtenir un bon équilibre glycémique. Elle entraine
par elle-même la formation de plaques dathérome. Au
début, il est
parfois
préférable d'associer hypoglycémiants
oraux et insuline.
4 - Surveillance
Dans le diabète non-insulino
dépendant, 1 glycémie/j, 2 ou 3 X/semaine suffit à
l'auto-surveillance.
Pour le médecin, le bilan annuel est le même que dans le
cas du diabète insulino-dépendant.
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