Les maladies cardio-vasculaires

L’EMBOLIE PULMONAIRE

Définition
Quelques explications
Les symptomes
Comment faire le diagnostic?
Le diagnostic de gravité
Les causes, Evolution
Traitement, Conclusion

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LES CAUSES

L'embolie pulmonaire correspond à la migration d'un caillot de sang dans l'artère pulmonaire.
Très souvent, ce caillot provient des veines (qui présentent ainsi une phlébite), des membres inférieurs (les autres membres sont plus rarement atteints). Ce caillot se fragmente ou se décroche totalement de la paroi, puis migre jusqu'au cœur par le flux sanguin veineux.

Volumineuse dilatation des cavités droites du coeur du fait de l'existence d'un caillot dans l'artère pulmonaire.

Cette phlébite est favorisée par un contexte d'immobilisation, durant lequel le sang stagne d'avantage dans les veines et peut donc plus facilement coaguler. Par ailleurs, certains malades présentent des anomalies congénitales de la coagulation et ont donc un sang plus épais ce qui bien sur favorise l'apparition de phlébite et d'embolie pulmonaire.

Plus rarement, l’embolie pulmonaire survient dans un contexte de cancer qui favorise la formation de caillot sanguin.

La recherche d’une cause responsable de l’apparition de caillots est indispensable : des examens de sang et certaines explorations radiologiques (scanner par exemple) seront réalisées.

EVOLUTION

L'évolution immédiate est marquée par le risque fréquent de récidive, d'autant plus que le caillot initial est haut situé et qu'il n’existe pas de traitement anticoagulant. C'est la principale cause de décès. Une infection de l'infarctus pulmonaire est possible. Dans les formes graves, l'évolution dépend de la précocité du traitement et des possibilités d'adaptation du cœur et du poumon.

A distance, l'évolution est favorable dans la forme moyenne. Dans les formes graves, elle peut se faire vers la guérison sans séquelles, ou au prix d'amputations vasculaires variables. Dans les formes chroniques, l'évolution d'une forme méconnue se fait vers la mort subite ou le Cœur pulmonaire chronique post-embolique.