Les
maladies cardio-vasculaires
LINFARCTUS
DU MYOCARDE
Définition
Quelques
explications
Les
symptomes
Comment
faire le diagnostic?
Diagnostic
de gravité et pronostic, les causes
Evolution
et complications
Traitement
médical
La
coronarographie
Traitement
par angioplastie
Traitement
chirurgical
Surveillance
et Conclusion
SURVEILLANCE
La surveillance d'un infarctus
du myocarde est stricte et biquotidienne
en unité de soins intensifs dans un premier temps : examen clinique, surveillance
de lactivité cardiaque, radiographie pulmonaire, électrocardiogramme,
prise de sang.
La mobilisation passive puis
active du patient est possible dès
le 2° jour, à condition d'avoir obtenu une régularisation
du rythme du cur (absence de survenue d'extrasystole ventriculaire
complexe ou de troubles du rythme ventriculaire) et en labsence de
complication.
Au-delà de la première
semaine d'évolution favorable, une échographie cardiaque,
un électrocardiogramme d'effort, la mesure de potentiels tardifs
et un holter de lélectrocardiogramme
durant 24 heures sont pratiqués afin de dépister une complication
asymptomatique qui pourra être traitée pour son compte.
Une scintigraphie cardiaque peut être pratiquée à distance
de manière à rechercher des zones d'ischémie ou
en cas de nouveaux symptômes.
Evidemment, l'éviction
des facteurs de risque cardiovasculaire, en particulier le tabac, l'hypertension
artérielle et un taux élevé de cholestérol
qui ont pu être cachées pendant le séjour en réanimation,
est impérative.
L'ordonnance de sortie comporte
typiquement un béta-bloquant, de l'aspirine ou un anticoagulant
(anti-vitamine K), et parfois un médicament de la classe des
inhibiteurs de lenzyme de conversion (IEC) si la fonction
de contraction du cur est diminuée. Cette ordonnance
doit également comprendre l'administration d'un traitement
visant à abaisser le taux de cholestérol qui permet
de stabiliser les plaques d'athérome au niveau des artères
coronaires. Nous ne cesserons de le dire, mais ce traitement doit
impérativement s'accompagner d'une lutte contre les facteurs
de risque cardio-vasculaire et en particulier contre le tabagisme.
CONCLUSION
La conduite à tenir
en cas d'infarctus du myocarde, que ce soit la conduite à tenir
immédiate, précoce ou tardive, est actuellement bien codifiée.
En particulier, la prise en charge des complications précoces est
primordiale et justifie d'une surveillance attentive en unités
de soins intensifs de cardiologie.
Les traitements thrombolytiques
permettent une reperfusion précoce du muscle du cur, de même
que la réalisation dune angioplastie
ces traitements ayant transformé le pronostic de l’infarctus du
myocarde. De ces faits, la mortalité
de la phase aiguë de l'infarctus du myocarde est passée de
20 à 10% en 20 ans.
De plus, le traitement chirurgical
ne cesse de faire des progrès,
de même que le traitement médical. Seule la prise en charge
de certains facteurs de risque cardio-vasculaire, comme le tabagisme,
est encore très difficile à obtenir de la part de certains
patients.
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